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De mutation en mutation

by DOLOROSA

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1.
De mutation en mutation Paroles et musique : Vincenzo Grosso De mutation en mutation, les visions se bousculent, se pressent. Elles rodent, percent les écrans, fécondent et hantent le moindre geste. Elles sont tour à tour différentes, contradictoires : il faut le taire. Insensées, incontrôlables : l’échec du sens le plus total. De mutation en mutation, sous le flux tendu de la chair, de vastes perspectives absorbent dans le secret elles nous digèrent. La raison perd son équilibre. La frayeur dépossède l’esprit. Seul désormais le corps parle, tremble sous l’ampleur de la menace. Les visions, qui nous entourent, sont la vérité suprême. Un élixir parégorique qui attire puis désespère. De mutation en mutation, par l’obscurité absolue, On entrevoit les plus absurdes des cruautés du destin. Celles qui passent, celles qui viennent à l’heure du bruit et des cadences la résistance vole en éclats éparpillée dans le déluge. De leur place forte, les visions trament la soumission finale. Nous serons alors sous le coup d’une sentence de mort cérébrale.
2.
Les fantômes Paroles et musique : Vincenzo Grosso Fragile le calme en forme de bulle éclate… Oui j’arrivais tout juste étouffé avant que les fantômes ne prennent forme dans mon corps couper ce corps s’accrocher au savon grille de fer sur arc-en ciel je m’accroche mon corps glisse je ne sais plus je reste là à mi-chemin à contre-courant là où l’on perd pied à mi-chemin à contre-courant là où l’on perd pied Odeurs d’hôpital les oiseaux patrouillent dans le bruit les lumières les secousses je dois m’extirper ne pas laisser passer ma chance à mi-chemin à contre-courant là où l’on perd pied à mi-chemin à contre-courant là où l’on perd pied Descendre la rue comme aux enfers où flottent balayent tournent crachent les fantômes un spectacle permanent où sans cesse je m’étonne je m’étonne…
3.
En sommeil 04:08
En sommeil Dans un coin de l’esprit une idée en sommeil elle se cache parmi toutes apparaît chaque jour chaque minute inavouable je la garde elle existe juste pour moi l’apparence immorale des regrets ternes les images passent elles s’entrelacent se détachent enfin rien n’est vrai tout est permis dans une décharge le meilleur le pire si souvent Je t’espère anonyme car je sais qui tu es une idée parmi toutes dans un coin de l’esprit à portée tu es autre tu deviens impossible accessible chaque jour chaque minute inavouable tout ce que je veux vraiment savoir se détache encore rien n’est vrai tout est permis dans une décharge le meilleur le pire si souvent Paroles et musique : Grosso Vincent
4.
Bien au coeur Paroles et musique : Vincenzo Grosso Sans mot, sans arme l’incorporé s’identifie dans l’entre-monde, entre les choses et les songes. Sans mot, sans arme bien au cœur du visuel. Dans l’isolement : bien au cœur du virtuel Elles offrent l’attente, elles donnent à espérer un horizon plus proche, sans cesse renouvelé. Elles incarnent le désir, sans jamais le satisfaire. Elles saturent l’œil de leur nouvelles conquêtes. Elles offrent l’attente, elles donnent à espérer une place à bonne distance… dans la communauté. Elles organisent la police des regards, ce qui est bon ou mauvais. Elles élargissent leurs champs : de la confusion à l’oubli. Elles offrent l’attente, elles donnent à espérer l’imminence d’un bouleversement, sans cesse reporté. Elles avalent puis elles réduisent à l’état de dérivés d’un tout bien plus réel, bien plus grand. Inutile d’insister : elles nous ont promis… Inutile d’insister : Elles nous ont trompés, ensemble.
5.
Dans le fond 02:23
Dans le fond Dans le fond pas méchant mais ça grouille à l’intérieur ça ne demande qu’à jaillir - je ne pourrai pas m’arrêter … J’immortalise l’instant la fraction où ça décroche il faut tenter tout - maintenant comme un jeu et rien d’autre Prendre une vue de l’esprit un panorama sanglant. Ne rien rater pas un détail de mes faiblesses sous la pression . Je n’ai pas tout compris Je sais que ça peut prendre du temps Y croire un peu plus quelques fois toujours y croire c’est déjà ça… Encore tout recommencer car la partie n’est pas finie trouver une beauté dans le geste, encore une fois jeter les dés. Dans le fond pas méchant mais ça grouille à l’intérieur ça ne demande qu’à jaillir je ne pourrai pas m’arrêter … Paroles et musique : Grosso Vincent
6.
Illimité 02:48
… illimité changer d’orientation au bout de soi-même à la limite du cadre le contenu s’égrène l’envie d’arrêter dans une aspiration vers l’illimité fatalement étroit produire fatalement jusqu’au bout produire et sans briser le cadre : il n’y a rien derrière rien qu’une fenêtre ouverte sur un mur d’images où l’on projette des flammes vers les limites du cadre lorsqu’on ne peut plus rien au bout plus rien penser juste un désir de fuir vers l’illimité direction les limites trop étroites s’arrêter celles qui brisent fatalement contre un mur sans penser quelques pas vers le cadre étroit je me penche regarde tout en bas Paroles et musique : Grosso Vincent
7.
Spirale 03:21
8.
La cervelle J’attends dans ces jours critiques où quiconque bouge est foudroyé du regard par des mots qui restent accrochés au crâne comme une couronne. J’attends car on dit qu’il tourne ce vent… m’est toujours contraire si fort aussi que parfois il retourne la cervelle. J’attends dans la confidence comme seul au monde j’oublie. J’imagine des promesses. Je m’approche au plus près. J’attends pour ne pas compromettre mes chances j’attends un nouveau langage l’antidote au poison un signe ? Paroles et musique : Grosso Vincent
9.
10.
Eidolon 04:41
Eidolon Paroles et musique : Vincenzo Grosso Délesté de mon corps de chair, je pointe tes signes-symptômes : prophète-visionnaire-idéal-fantasmé dans ce ventre immonde. Tes vagues de contrôle furtif-maladif frappent à la tête, à l’imagination. Nul n’est à l’abri. Nul n’est à l’abri. Ce virus de ressemblance coupe les liaisons vers les invisibles espaces du dedans. Il se nourrit de catalogues, rêves-marchands, d’un présent-déjà-futur. Mon reflet, si proche, ta violence… dans l’air et l’esprit du temps. Je suis ton instrument, je suis le serviteur de la puissance… de tes icônes. La figure moderne de ta prophétie palpite dans une tension infinie. Tout se brouille jusqu’au trop-plein Jusqu’à l’effondrement. Jusqu’à l’effondrement.
11.
Guérilla 03:06
Guérilla devant la réalité de la torture et l’effort que demande la résistance endoctrinement c’est une guerre psychologique l’opinion dominante ceux qui sont dominés pas dans l’imaginaire pas dans l’imaginaire pas dans l’imaginaire pas dans l’imaginaire guérilla civilisation de la consommation socialisation par l’angoisse et par le désespoir le caractère de l’affrontement la guerre et sa dimension à la lumière transformé passivement par une cause extérieure se trouver exposé et subir rassembler les esprits le contrôle le pouvoir entamer le combat contre l’ordre des choses ? guérilla Paroles et musique : Grosso Vincent
12.
Cor ne edito 03:45
Cor ne edito : Ne te mange pas le cœur Construisez vous-même… Construisez vous-même… Construisez vous-même…votre malheur. On ne peut pas reconnaître à aucun prix tout s’efface le paradis retourner, mentir toujours. On ne peut pas revenir aux mêmes paroles un reste c’est tout. Des distances, nul secours. On ne peut pas espérer l’effondrement voir l’autre bout par instinct ne pas y rester. On ne peut pas deviner tout à coup retarder ralentir s’arrêter puis s’assoupir. On ne peut pas tout simplement tout gagner irréductible, tout perdre, oublier : à aucun prix. Construisez vous-même… Construisez vous-même… Construisez vous-même…votre malheur. Paroles et musique : Grosso Vincent

about

Recorded in 2006, this is the first full lenght album from Dolorosa. Tle line up was : Vinz Grosso on guitars, bass, percussions and vocals and on few tracks Nicolas Roger on guitar and xaphoon. This album is still available on CD.

credits

released December 12, 2006

license

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about

Dolorosa Paris, France

Dolorosa :
VINZ DOLOROSA : guitars/bass/percussions /vox /loopstation DANIEL PALOMO VINUESA : saxophones, ewi, clarinette, scissors & brushes
AtmosphericKrautZeuhlRock

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